Sanat Kumara et les 144 000

Publié le 19 Février 2018

Sanat Kumara et les 144 000

Sanat Kumara

pour Lanello

 

Sur une étoile distante
Dans une époque lointaine
Un conseil réuni
en assemblée solennelle.

La question sur la table
pesait lourdement
Que faire de la terre
Pour les hommes quel jugement?

Une planète ravagée
par discorde et par guerre
L’homme ayant oublié
Son dessein le plus cher

L’être humain marchant même
tristement à quatre pattes
La lumière effacée
de ses yeux, son visage

“La terre sera dissoute”
fut le décret final
“Son énergie renvoyée
dans l’océan primordial”

Et moi, Sanat Kumara
Me levant de ma chaise
Suppliai autre sort
Pour nos soeurs et nos frères

“Donnons leur nouvelle chance
Et au long fil du temps
Engageront-ils peut être
Divinité latente

“Je guiderai leur chemin
En tant qu’ humble messager
De votre miséricorde
Si vous me l’accordez.”

“Mon fils,” dit l’ancien,
“Tu connais bien la loi
Exilé sur la terre
Sera ton test de foi

“A convaincre ce peuple
La flamme qui chauffe ton cœur
Sera ton seul recours
Pour changer leurs brutes mœurs

“Pour nos frères égarés
Voici plus doux destin:
Grâce à toi concédons-leur
Nouveau plan divin.”

Agenouillé en recueil
Devant l’immense trône blanc
Et donnant grâce à Dieu
Fut béni puissamment

“Dorénavant ton nom
Sera l’ancien des jours
Vénéré sur la terre
Comme l’esprit de l’amour

“Célébré, adoré
Pour ta jeunesse éternelle
Ta parole communique
Vérité fraternelle

“Nom Je Suis Qui Je Suis
Est l’agneau incarné
Emissaire de l’esprit
Présence du coffre sacré”

Sur mes épaules descendit
Un manteau de lumière
Gloire, honneur et sagesse
Fraternité sans frontières.

“Adieu, cher conseil
Je retourne chez moi
Où ma Vénus m’attend
Avec frères Kumaras.”

Les anges messagers
M’avaient déjà précédé
La décision du conseil
Dorénavant annoncée.

Ma fille Méta accourut
Au plus vite m’embrasser
“Père, ton courage si dévoué
nous a beaucoup marqué.”

Jusqu’à l’aube nous avons
Joyeusement célébré
La dispense généreuse
Qui nous fut accordée.

Une douleur muette
N’était point ignorée
Séparation éminente
Avec nos bien aimés.

Jusqu’à nos retrouvailles
Et mission accomplie
Longs siècles s’écouleraient
Pour victoire établie

Lumière du crépuscule
Descendit gentiment
Et sur l’horizon brilla
Terre et firmament

Vers nos montagnes verdoyantes
J’ai pu apercevoir
Une émeute bouleversante
Que je ne pus prévoir

Enfants de ma patrie
Cent quarante quatre mille au juste
Approchant notre palais
Avec conviction robuste!

J’entends encore l’hymne
Qui les accompagnait
Ode à la joie sacrée
Plus jamais oubliée.

Devant notre balcon,
Is se sont arrêtés
L’un deux se rapprocha
Pour nous adresser.

Leur guide fidèle
Etait mon fils aimé
Sa loyauté sublime
Ne peut être surpassée.

“Mon père,” me dit-il
“Nous avons tous appris
De ton sacrifice imminent
Et nous nous sommes dit:

“Préparons le chemin
Nous sommes tous responsables
Partageons le fardeau
Car nous en sommes capables.

“Pour libérer nos frères
D’instinct fort animal;
Nous descendrons sur terre
Pour combattre le mal.”

Ses paroles chargées
De dévouement profond
Nous laissèrent marqués
par beaucoup d’émotion.

Sur nos joues s’écoulèrent
Larmes vives de joie
Consolation effective
Pour Vénus et pour moi.

J’appelai d’entre eux
Cent quarante quatre d’abord
Pour partir à l’avant
Et tester notre sort

Le voile se referma
Le paradis envolé
Vêtus de chair humaine
Is se sont embarqués.

Démunis de richesses
Furent leurs incarnations
Dans des caves et cabanes
Ils sont nés simplement.

Ils grandirent entourés
De familles humaines
L’âme chargée d’un désir
Qui les surprenait même.

Une image éthérique
Ne pouvait s’effacer
Une cité magnifique
Pour aller séjourner.

Le jour de leur départ
S’annonça simplement
Parcourir l’horizon
Sans savoir justement.

Coeurs brûlants de passion,
Continuant jour et nuit
Suivant une intuition
Qui ne pouvait être déduite

Des quatre coins du monde
Les pèlerins arrivèrent
Traversant terres et mers
Hautes montagnes et rivières.

Sur les bords du Gobi
Ils se sont retrouvés
Pour accomplirent la tâche
Qu’ils devaient surmonter.

L’un d’entre eux se leva
Pour décrire une vision
Qui résonnait en tous
Comme un souvenir profond.

“Une ville resplendissante
Nous pouvons ériger
Avec bâtiments célestes
Dans cette région sacrée.

“Sur l’île verte devant nous
Sept temples se lèveront
Enceinte du feu sacré
Témoins de notre mission.

“Un pont magnifique
Sera priorité
Et ces eaux bleu saphir
Nous pourrons traverser.”

“Avec un marbre ivoire
Orné d’or et d’argent
Nous sculpterons des anges
Comme mémoire d’antan.

A la sueur de leur front
Ils commencèrent leur devoir
Qui ne serait terminé que
Neuf cents ans plus tard.

Les attaques sauvages
De collines adjacentes
Détruisaient tout progrès
Et testaient toute patience.

Déterminés et constants
Toujours fixés sur leur but
Ils renouvelèrent leurs efforts
Sans être trop déçus.

Sur le sommet de l’île
Le grand temple fut bâtit
L’arrivée de Sanat Kumara
Bientôt pressentie.

Douze marches de marbre
En ascension vers le trône
Qui était protégé
Par l’étincelant dôme.

La porte d’or massive
Scintillait sur la mer
Comme miroir gigantesque
Accueil extraordinaire.

Une file d’arbres majestueux
Décorait le parcours
Parsemé de fleurs rares
Et fontaines alentour.

Un nom fut choisi
Pour nouveau lieu sacré
Cité de Shamballa
A Vénus consacrée

Quel festin de lumière!
Tous les temples furent prêts
Tous les autels garnis
Des plus somptueux bouquets.

Le nom Sanat Kumara
Résonnant dans leur âme
Nouvelle joie trépidante
A l’attente de la flamme.

Le régent dit adieu
A son âme jumelle
Et sans autre mot même
Ascendit dans le ciel.

Les habitants de Vénus
Vinrent rendre humble hommage
Avec chants glorieux
Pour un meilleur présage

Puis à leur étonnement
Il disparut de leur yeux
La seule trace restante
Une comète de feu.

Son arrivée sur la terre
Fut à couper le souffle
Annonçant l’avènement
D’ancienne prophécie douce

Oiseaux cesserent leur chant
Vagues calmées sur la mer
Toute nature en silence
Pour ce jour de priere.

La puissance de ses pas
Touchant lentement le sol
Majesté vivifiante
Fardeau humain s’envole.

Sa paix et son espoir
Rafraichirent nos esprits
Nouveau respect du Pere
Dans nos coeurs a jailli.

Les rires des enfants
Pelerent de loin et pres
Comme clochers réjouissants
Sonnent des plus hauts sommets

Les pélerins rendirent grace
A leur nouveau regent
S’agenouillant sur place
Furent benis tendrement

Sur l’autel principal
Source d’alliance éternelle
De sa voix remarquable
Invoquant flame immortelle.

Feux rose, bleu et jaune
Symboles de l’infini
Amour, sagesse, puissance
Qui ne peuvent être détruits

Chaque plume incandescente
Relache mille fils brilliants
Formant une toile mystique
Liant tous ses enfants.

La crise fut passée
La planète soutenue
Redemption calculée
Pour un age d’or futur.

Car la fin du recit
Est à toi de créer
Or tu discerneras
Ses profondes verités.

Ferme les yeux, tache de voir
La flame trine dans ton coeur
Ancrée profondément
Comme divine lueur

S’épanouissant à mesure
Que tu trouves ta mission
Elle te guide et t’inspire
Jusqu’à ton ascension.

© Thérèse Emmanuel Grey

Source:http://www.sanatkumara.info/french.htm

Rédigé par Jean-Frédéric

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